Après un doctorat à l’Université de Southampton (England) en 1982 ou il développa des techniques vidéo de mesures de tension interfaciale maintenant couramment utilisées pour les fabricants d’instruments, Hubert Girault fut “Lecturer” à l’Université d’Édimbourg en Ecosse focalisant sa recherche sur les aspects électrochimiques des réactions de transferts de charge aux interface liquide-liquide et sur le développement de techniques d’impression d’électrodes à usage unique, en particulier pour les mesures de glucose dans le sang. En 1992, il fut nommé Professeur de Chimie Physique à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne. Outre l’étude des interfaces liquide-liquide par méthodes combinées d’optique non-linéaires et d’ampérométrie, son champ de recherche fut élargi aux méthodes analytiques comme l’électrophorèse capillaire sur microchips ou la conception de nouvelles méthodes d’ionisation pour la spectrométrie de masse. En 2015, son laboratoire a monté un démonstrateur semi-industriel de stockage d’énergie par batteries redox-flow au Vanadium (200kW/400kWh) et de production d’hydrogène par électrolyse pour la mobilité. A la fin de sa carrière académique, il développa la photo-pyrolyse pour la production d’hydrogène à partir de biomasse et de déchets industriels. Ses travaux de recherche ont donné lieu à plus de 600 publications scientifiques, un manuel de cours et de nombreux brevets. Il est Fellow de l’International Society of Electrochemistry, of the Electrochemical Society and the Royal Society of Chemistry.